Comment dans mon travail ou en dehors, je pourrais exister au plein sens du terme, avoir un impact sur le monde, vivre selon mes valeurs, et avec enthousiasme ?
L’importance de bien se connaître pour réussir professionnellement
La crise sanitaire, et les transformations qu’elle induit dans le travail jusqu’ à nos relations avec nos proches, nous interroge sur le sens que nous donnons à notre activité. Pourquoi je vends mon temps contre de l’argent ? je travaille pour obtenir quoi ?
Dans le même temps, la crise vient impacter la sécurité telle que nous la croyions acquise.
Celle qui touche à l’emploi, à même de répondre à nos besoins primordiaux de se nourrir, se loger, terminer des études, fonder une famille.
Dans un contexte de changement, une des plus grandes difficultés est que nous ne connaissons pas les différentes options, elles ne font pas partie de notre répertoire. Nous perdons beaucoup de notre capacité d’anticipation, ce qui génère de surcroît un sentiment d’insécurité.
Comment faire des projets qui nous permettent d’exister et se réaliser au plein sens du terme ? Comment prendre des décisions avisées dans un contexte incertain et de changement ?
Réussir, c’est quoi ?
Ces 50 dernières années, réussir était une notion collée au bon job, au succès financier. La réussite sociale étant articulée avec le statut de celui qui organise le travail et le temps des autres.
Si ce statut n’est détenu dans les faits que par quelques-uns, il agit comme un idéal, une norme que chacun habite, parfois jusqu’à s’en rendre malade.
Quels étaient les schémas traditionnels de la réussite ? Un schéma d’obligation de réussite sur tous les fronts qui vient malheureusement remplir les salles d’attentes du corps médical, des avocats, et des coach.
Un problème fréquent chez des femmes autour de 45 – 50 ans est de « ne pas avoir vu grandir leurs enfants », parce qu’elles mènent de front le job, la maison, les courses, leur vie de couple, les amis, et les vacances « réussies ».
Est-ce que je me soumets à un schéma social de réussite quitte à en baver, ou est-ce que je préfère construire mon propre schéma de réussite ?
Je connais des artisans, des consultants, des dentistes qui se vivent heureux dans l’activité qu’ils exercent, et sont « amoureux » de leur métier et de leurs clients. On pourrait même se demander si leur passion, leur sentiment de plaisir intimement lié à l’exercice d’une activité, ne joue pas au détriment de leur réussite commerciale. Justement non. Leur enthousiasme à exercer, à trouver des solutions vient au contraire sécuriser leurs clients, et les fidéliser.
Tout un chacun a en tête la vision d’un environnement idéal où la communication est aisée, et de la reconnaissance qui entoure cette activité. Or, identifier cette activité, cette mission qui me rendrait heureux, n’est pas aussi simple que le bon sens voudrait le laisser paraître.
Le conseil de l’Expert
L’enjeu est de récupérer une capacité décisionnelle ? Traditionnellement, les conseillers en reconversion travaillent essentiellement sur la compétences professionnelle ce qui induit la poursuite d’un schéma social contraignant. Moi je préfère travailler avec les personnes sur la connaissance de leur propres besoins car ne réussissent pleinement, que celles qui se sont posées les bonnes questions au niveau personnel.
Quelles questions dois-je me poser ?
Ai-je besoin de planifier mon activité pour être serein, avec un point d’honneur à terminer avant la date butoir, ou à l’inverse ai-je besoin de prendre le temps d’examiner toutes les possibilités avant de me décider sur une option, quitte à « dépoter » au dernier moment ?
Mes centres d’intérêt se situent-ils principalement sur des techniques, assortis du plaisir d’une compétition, ou suis-je animé par la reconnaissance de l’humain, et des besoins de l’utilisateur d’un produit ?
Une fois que j’ai récupéré qui je suis, je peux prendre en main mon avenir professionnel.
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